REVUE DE PRESSE MÉDICALE ET SCIENTIFIQUE

Par le Docteur Christophe de JAEGER

juillet 2017

mai 2017

De nombreuses études ont montré que la restriction calorique augmente la longévité et retarde la survenue de maladies liées au vieillissement (diabète, sarcopénie, néoplasies, ostéoporose, immunosénescence, troubles cognitifs . . .) dans de nombreuses espèces animales. Mais les résultats sont très controversés chez l’humain.

L’inflammation chronique, à bas bruit, fréquemment observée chez les sujets âgés est associée à un risque plus élevé de pathologies liées au vieillissement, notamment tumorales et cardiovasculaires.

Les équipes de chercheurs de l’Université de Stanford (USA) ont étudié le rôle des cytokines pro-inflammatoires, de l’inflammasome et de divers agents dans l’inflammation chronique de sujets âgés et la survenue de pathologies chroniques.

Les télomères protègent les extrémités de nos hélices d’ADN. Lors de chaque division cellulaire, notre système de réplication est incapable de finaliser correctement la reproduction des extrémités des chromosomes et leurs télomères protecteurs s’usent. Ainsi, au cours de notre vie, on observe un raccourcissement progressif des télomères de nos cellules. Lorsqu’il n’y a plus de protection par les télomères, le chromosome se détériore lors des divisions cellulaires. La cellule entre alors en sénescence puis meurt.

Le lien et l’assistance familiale ou dans un cercle amical, pourraient jouer un rôle dans notre espérance de vie. Sonja Hilbrand du département de Psychologie de l'Université de Bâle et ses collègues ont étudié la relation entre vie sociale et affective et longévité, chez plus de 500 personnes âgées de 70 à 103 ans. Les grands-parents qui avaient eu une activité professionnelle de soignant étaient exclus de cette étude. L’âge, l’ethnie, les différents facteurs sociaux-économiques ont été pris en compte dans l’analyse.

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